B. Poursuivre l’exploitation de la plateforme aéroportuaire pour renforcer l’attractivité du territoire
Trois cadres de la Direction du Développement Economique sont mutualisés en faveur du Syndicat Mixte de l’Aéroport de Nîmes-Alès-Camargue-Cévennes.
Les consultations lancées par la Direction afin de faire réaliser les travaux nécessaires à l’homologation et la certification de la nouvelle plateforme aéroportuaire civile (clôtures, aménagements de bords de piste, création d’un parking, séparation des réseaux courants faibles…), pour un montant de 1,5 millions d’euros, ont été réalisées quasiment dans leur intégralité en 2012.
En parallèle d’une partie de la gestion administrative quotidienne du Syndicat Mixte de l’Aéroport et du suivi du délégataire, la Direction a été en charge en 2012 de la consultation nécessaire au renouvellement de la Délégation de Service Public actuelle (Contrat VEOLIA Transports) qui expire en décembre 2012.
Suite à l’audit sécurité réalisé dans le bâtiment principal de l’aérogare, un cadre de la Direction a été chargé de faire réaliser les travaux de mise en sécurité de l’aérogare pour le compte du Syndicat Mixte de l’Aéroport. La réception des travaux est intervenue fin 2011.
Par ailleurs, un audit de solidité de la dalle de couverture de la salle d’embarquement a été réalisé par un bureau d’études, à la demande du concessionnaire de la plateforme. Cet audit a entraîné la fermeture immédiate de la salle par mesure de précaution. Dans le cadre du Contrat de Délégation, une salle d’embarquement provisoire a été aménagée par le délégataire.
Le Syndicat Mixte a immédiatement diligenté les études préalables à la pose de tours d’étaiement, afin de stabiliser la dalle. Les travaux ont ensuite été réalisés dans le cadre d’une procédure d’urgence. À moyen terme, il sera nécessaire de réaliser, soit des travaux de confortement, soit la réfection de la couverture de la salle momentanément fermée au public. Une consultation est en cours.
Nîmes Métropole a constitué une offre attractive dans la perspective de l’implantation de la base de l’aviation civile sur le site de Garons
Avant même le transfert aux collectivités de la Base Aéronavale, le 30 juin 2011, Nîmes Métropole s’était attachée à réaliser un dossier de présentation destiné à l’implantation sur l’aéroport d’entreprises aéronautiques françaises et internationales.
Cette offre a été présentée au Ministre de l’Intérieur, sachant que la Base aérienne de sécurité civile (BASC) installée à Marignane s’interrogeait alors sur son devenir sur site en raison des contraintes que présente son implantation actuelle face aux projets de développement d’Eurocopter et d’Air France.
L’Inspection Générale de l’Administration qui a évalué, à la demande du Ministre, différentes offres a retenu que la situation géographique de la plateforme aéroportuaire de Nîmes-Garons, à proximité de la Méditerranée et au cœur des zones à risque et de l’espace de surveillance et d’intervention de la BASC offrait une position privilégiée, ce d’autant que la plateforme aéroportuaire dispose des hangars et terrains nécessaires et s’appuiera dans les années à venir sur le développement de l’ActiParc MITRA.
Enfin, sachant que le volet social du projet revêtirait une grande importance, Nîmes Métropole a indiqué qu’elle entendait se mobiliser aux côtés de l’État et des autres collectivités pour accompagner les personnels concernés dans leur mobilité, tant au plan de la recherche d’emplois des conjoints, que de la recherche de logements et la scolarisation des enfants afin de créer un environnement favorable aux personnels.
Cette mobilisation et détermination à l’accueil de la flotte des avions bombardiers d’eau ont été appréciées par le Ministre de l’Intérieur qui a annoncé le 14 janvier 2013 la relocalisation en 2016 de la BASC sur la plate-forme aéroportuaire de Nîmes-Garons ainsi qu’une unité militaire de la sécurité civile et un établissement de soutien opérationnel et logistique