I.3 Pour une Agglomération solidaire et conviviale :

renforcer les solidarités territoriales et le « vivre ensemble »

  • I.3.2 Favoriser la pratique du sport, encourager les initiatives créatrices d’ouverture culturelle, créer du lien social pour « bien vivre ensemble »
  • 2. La politique culturelle, les Cultures et traditions régionales : proximité et rayonnement

A. Le Projet Culturel de Nîmes Métropole

Il a pour ambition de compléter l’offre culturelle mise en œuvre par les communes, en dotant le territoire d’équipements structurants mais aussi en organisant une activité culturelle diversifiée. Afin de valoriser son patrimoine et d’intervenir dans la culture génératrice d’identité de territoire et de véritables liens sociaux, Nîmes Métropole s’engage dans la mise en œuvre d’un « authentique » projet culturel. Ce dernier fait rayonner l’Agglomération nîmoise au-delà de ses frontières tout en développant une culture de proximité.

La politique culturelle s’intéresse plus particulièrement à la Lecture Publique, au Spectacle Vivant et au Patrimoine

Pour faciliter l’accès de tous aux pratiques culturelles, la Communauté d’Agglomération souhaite à la fois multiplier les rencontres entre les créateurs (écrivains, illustrateurs, acteurs, conteurs, poètes, musiciens, chanteurs…) et le public, proposer des animations pouvant répondre aux attentes des différents publics et « répartir » les manifestations sur son territoire, pour établir une certaine proximité entre les actions culturelles et les habitants.

La lecture est un passeport indispensable pour maîtriser le langage

Printemps_auteurs

La démocratisation de l’accès au livre et à la lecture passe par le renforcement du maillage de lieux culturels, notamment en mettant en réseau les bibliothèques et en soutenant les projets de créations et de rénovation des bibliothèques.

La mise en place du portail du réseau des bibliothèques début 2007, ainsi que l’organisation de la circulation des documents, à terme, entre les bibliothèques permettront de donner une nouvelle dynamique au réseau et au développement de la Lecture Publique sur le territoire.

Le Concours d’écrits « Le Printemps des Auteurs », évènement participatif et accessible au plus grand nombre, permet d’affirmer la volonté de Nîmes Métropole de construire des liens intergénérationnels autour de la lecture et de l’écriture. 78 amateurs d’écriture ont ainsi rédigé des nouvelles sur les histoires du quotidien, banales ou insolites, que l’on peut vivre au détour d’une rue, de notre rue. Les textes primés ont été édités par Nîmes Métropole et diffusés sur l’ensemble du territoire communautaire.

Les actions culturelles autour du concours d’écrits

  • Animations itinérantes autour du livre et de l’écriture sur les communes de l’Agglomération. Huit communes ont pu recevoir des Ateliers interactifs d’écriture par la « Compagnie des Grands Enfants », les Rencontres, dédicaces et Atelier « Ma rue sans dessus dessous » d’Eddie Pons, Lecture interactive d’Éric Doussaud, Exposition photos « Déambulations Urbaines en CAPITALES » de Claude Corbier, et l’Exposition itinérante.
    « La naissance des alphabets sur les rives de la Méditerranée ».
  • UnSalon littéraire s’est déroulé à la Médiathèque de Saint-Gilles en mars, afin de récompenser les lauréats du concours d’écrits ; au programme des animations, une exposition photos et une table ronde sur le thème : « La rue, la vie… L’envie d’écrire et l’édition ; les nouvelles technologies, tremplin d’une nouvelle écriture (blog, réseaux sociaux…) ; territoires de l’écriture, territoires de l’édition ; vues croisées entre professionnels de l’écrit et amateurs de lettres ».
  • Une tournée de contes programmée dans 13 communes en novembre et décembre a permis aux lauréats du concours de redécouvrir leur texte mis en scène par Eric Derrien qui nous raconte sa rue, ses voisins et leurs histoires. « Cette rue devient le lieu où l’on rit, où l’on rêve, où l’on apprend aussi, le lieu où l’on vit… ».

L’essor du Spectacle Vivant pour tisser du lien entre les habitants

Mise en page 1Nîmes Métropole a développé sur l’ensemble de son territoire une importante politique d’essor du Spectacle Vivant sous toutes ses formes et tend à la développer en créant des évènements fédérateurs autour de projets à résonnance communautaire.

Ainsi, les Scènes d’agglo, 60 représentations en 2012, permettent aux habitants de l’Agglomération d’assister, tout près de chez eux et tout au long de l’année, à des représentations culturelles de qualité : musique, danse, jazz, théâtre, jeune public, etc. L’objectif est de faciliter l’accès à la culture pour tous les publics sur l’ensemble du territoire communautaire. Il s’agit aussi de développer une programmation culturelle dans les communes, d’assurer une permanence artistique de proximité et de valoriser la diversité artistique présente sur notre territoire, en accompagnant les « talents de l’Agglo ».

 

 

jazz_petitAvec son festival « l’Agglo au Rythme du Jazz », une dynamique propice au partage, aux rencontres et aux échanges s’est mise en place. Sa qualité et sa renommée s’étoffent chaque année. La culture et l’esprit du jazz vivent aujourd’hui sur l’Agglomération ; le Jazz est devenu un lien culturel fort, qui a réuni en 2012 plus de 3 600 personnes, 160 scolaires, 150 artistes et une équipe de 50 personnes. Depuis 3 ans, Nîmes Métropole propose des concerts pédagogiques à destination des jeunes. Les enfants des écoles de Sernhac et de Saint-Chaptes ont pu découvrir l’histoire du jazz au cours d’une leçon ludique et dynamique du Quintet For Miles et au rythme de la musique manouche de Richard Manetti !

 

 

 

Nîmes Métropole soutient les associations culturelles

L’Agglomération soutient depuis 2008 l’initiative du Collectif la Basse Cour qui vise à tisser du lien entre les habitants et à faire découvrir et partager toutes générations confondues les cultures nomades. Cetévénement culturel mêle des univers intimistes et des ambiances festives et musicales propres au cirque. Des spectacles innovants sont proposés afin de faire découvrir le nouveau cirque et la vie du chapiteau… Des compagnies de cirque du Gard, de la région Languedoc-Roussillon et de la France entière y sont invitées.

Le Festival de la Basse Cour

En 2012, la commune de Marguerittes a accueilli le Festival la Basse Cour, ses deux chapiteaux et ses nombreuses caravanes d’artistes : 5 jours de festivités, avec des spectacles de cirque sous chapiteau. Quatre séances dédiées aux écoliers de l’Agglo ont été l’occasion, pour 1 200 d’entre eux, de rencontrer les valeurs traditionnelles, la simplicité, la subtilité et la poésie du cirque…

Une politique de subventionnement des associations musicales du territoire

En 2012, pour faire suite à la préfiguration de la SMAC, Nîmes Métropole a subventionné les associations musicales, avec pour objectifs :

  • La participation à l’émulation et au dynamisme artistique et culturel de l’Agglomération ; pour prendre tout son sens, le projet de la SMAC doit pouvoir interagir avec des associations variées, nombreuses et dynamiques.
  • Le maintien et le développement du foisonnement et du dynamisme du tissu associatif.
  • La poursuite et le développement de la démarche Agenda 21 dans laquelle s’est engagée Nîmes Métropole, dont la déclinaison culturelle insiste sur l’importance de « Mettre en œuvre des politiques encourageant la diversité culturelle, impliquant de garantir la variété de l’offre, de favoriser la présence de toutes les cultures dans les moyens de communication et de diffusion, en particulier des cultures minoritaires ou désavantagées, d’encourager les coproductions ainsi que les échanges en évitant les positions hégémoniques. »

Les équipements Culturels et le Petit Patrimoine

Certains équipements et services portés par une commune doivent être mis en perspective à l’échelle intercommunale. La culture est un domaine de compétence partagé entre les communes et la Communauté d’Agglomération ; son « organisation » doit être pensée à l’échelle intercommunale. Par exemple, il est indispensable d’éviter le syndrome d’équipements similaires situés à 500 mètres de distance, mais dans deux communes différentes… Aussi, des schémas d’équipements et de services doivent être élaborés.

Lorsqu’un équipement est clairement conçu pour répondre à un enjeu de développement intercommunal, ou qu’il répond de facto à un enjeu dépassant le périmètre de la commune qui le porte sans que l’EPCI ait forcément la compétence en termes juridiques, la question d’une participation financière de l’intercommunalité par le biais d’un Fonds de Concours doit être posée par les communes.

Parallèlement à ce constat, la question de la sauvegarde et de la valorisation du petit patrimoine rural se pose. Particulièrement riche et diversifié, il témoigne d’une longue histoire et contribue fortement à l’identité de nos territoires et à la qualité du cadre de vie. Cet héritage ne doit pas disparaître…

C’est pourquoi, lors du Conseil Communautaire du 12 décembre 2011, Nîmes Métropole a approuvé un règlement en matière d’attribution de Fonds de Concours pour la construction, la rénovation et l’aménagement d’équipements culturels d’intérêt communautaire et la rénovation du petit patrimoine historique, au profit des projets des communes.

Les critères d’attribution des Fonds de Concours

  • Construction et/ou aménagement d’un équipement culturel structurant, à vocation intercommunale, porté par une ou des commune(s) membre(s), au service d’un bassin de vie et unique sur celui-ci.
  • Création, aménagement et/ou extension d’un équipement culturel de proximité, s’inscrivant dans un des programmes prioritaires de la Communauté, non rattachables à l’entretien courant.
  • Au petit patrimoine historique.

En 2012 des Fonds de Concours ont été attribués

  • Création de la Médiathèque de Caveirac « La Communale » pour un montant de 191 155 €.
  • Rénovation des Lavoirs de Générac pour un montant de 8 820 €.
  • Création d’une Médiathèque à La Calmette pour un montant de 8 820,67 €.
  • Restructuration de la Bibliothèque de Saint-Dionisy en Médiathèque pour un montant de 22 883,42 €.
  • Rénovation de la Bibliothèque de Bouillargues pour un montant de 10 547,15 €.